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matt
21/11/2005 20:36
Fini l'époque des blousons en cuir et des chorégraphies à 2 euros, Matt Pokora , ex-membre du groupe Linkup revient à ses 1eres amours avec un 1er album solo R&B. Rencontre avec une ex-star de la pop sévèrement tatouée , sortie tout droit des studios d'enregistrement nous parler de ses nouvelles orientations artistiques.
Ta tête me dit quelque chose ... Tu ne serais pas un ancien mec des Linkup par hasard ? Tu croyais que personne n'allait te reconnaître ou quoi ? ?
Presque ! (rire) Je n'essaye d'arnaquer personne. J'ai toujours été clair dans ma tête sur ce que je voulais faire depuis le début. Je ne renie absolument pas d'où je viens, ni ce que j'ai fait jusqu'ici. J'ai vécu de belles choses avec les Linkup, mais j'ai toujours perçu le groupe comme un moyen et non une finalité.Ca a été pour moi le tremplin vers ce que je rêvais de faire. J'ai rapidement compris qu'il ne fallait pas que je perde de temps pour saisir ma chance. J'ai donc décidé de commencer à bosser seul dans mon coin au printemps dernier. Résultat, ça sonnait pas mal et je me suis dit qu'il fallait que je creuse le truc. Les personnes autour de moi m'ont vraiment encouragé dans cette nouvelle démarche. Les choses on rapidement évoluées à partir de là. J'ai commencé à bosser sur mon album début juillet en ayant pris soin d'en parler avec Otis et Lionel, mes potes des Linkup.
Les Linkup sont donc morts et enterrés...
Rien n'est définitif. Ce n'est pas à moi de dire si c'est terminé ou pas. Nous fonctionnons en groupe et pour l'instant, c'est vrai que j'ai souhaité ouvrir une parenthèse, reste à savoir si elle se refermera un jour. J t'avoue que si je m'éclate sur cet album, et que le public me suis dans mes délires, je risque d'y prendre goût. Maintenant, ça ne veut pas dire non plus que les Linkup sont une roue de secours au cas où je me plante en solo. Je le répète, je ne suis pas seul dans le groupe et il faut qu'il y ait une volonté commune de retravailler ensemble, et surtout d'avancer artistiquement dans le même sens. Avec les Linkup, on a choisi pour nous le son du 1er album. Aujourd'hui, on se rend compte que l'on a des envies différentes mais pas forcément incompatibles. Il faut juste prendre le temps pour trouver un langage musical commun.
Les Linkup c'était une sorte de brouillon et Matt l'original...
Absolument pas ! J'ai toujours dit que je souhaitais faire partie d'un groupe avant de me lancer en solo. J'ai énormément appris avec les Linkup, que ce soit au niveau vocal, rythmique ou en présence scénique. En l'espace de quelques mois, artistiquement, j'ai grandi de 10 ans. Aujourd'hui je me sens les épaules pour supporter une carrière solo.
Cet album te ressemble-t-il vraiment ?
Bien sûr ! C'est ma face que tu vois sur la pochette. Je suis tout seul sur ce coup. J'avais envie d'enregistrer la musique qui me colle à la peau depuis que je suis gamin. Je ne suis pas entrain de jouer un nouveau rôle de composition. Matt Pokora, c'est vraiment moi. Tu ne me verras jamais sur scène sans mes danseurs, sans une chorégraphie en béton armé. J'avais envie d'une performance à l'américaine, à l'image de ce que peuvent offrir Justin Timberlake, Usher et compagnie. Je sais que je ne suis pas de leur niveau, mais dans l'esprit, j'aimerais à ma mesure leur ressembler.
Aurais-tu été capable de pondre cet album avant Popstars ?
Vocalement, il n'aurait jamais été du même niveau. J'étais un amateur qui essayé de me faire entendre. Si tu écoutes mon album, ce n'est pas vraiment à moi de dire ça, mais ça sonne pro. C'est du sérieux ! Pour le comprendre, il suffit d'écouter ma voix sur l'album des Linkup et ensuite sur le mien. Vocalement, ce n'est pas la même dimension. Je ne dis pas que je suis au top et que j'écrase tout le monde. Je dis simplement que je suis meilleur aujourd'hui qu'il y a 1 an. Donc pour répondre à ta question je crois que je n'aurais pas été capable de faire le même album avant popstars.
C'est vrai que tu chantais comme une crêpe avant, faut bien l'avouer.
(rire) Avant j'avais la voix et le rythme pour chanter du R&B mais pas la vibe, le vibrato et tout .Aujourd'hui c'est différent .J'ai énormément travaillé sur moi même cette année pour trouver mon propre style.
Si je suis bien renseigné , ce n'est pas ton 1er essai dans le R&B.
(rire)J'ai fait des maquettes mais le problème c'est que je croupissais à Strasbourg et que pour faire du son là bas, t'as rien. Si tu ne montes pas sur Paris, tu n'existes pas. Il n'y a personne pour te faire vraiment groover ta zik. Mes maquettes étaient sympas, mais pas top.
Tu ne t'es pas servi de morceaux de cette époque sur ton album ?
Le son évolue tellement rapidement que je ne me suis même pas posé la question. Humainement aussi, mes expériences de ces derniers mois m'ont permis d'évoluer. Je pense avoir trouvé mon univers musical, teinté de roots, un peu sombre quoi ! J'ai co-écrit la moitié des textes , bossé sur la mélodie des voix , choisi les personnes avec qui je voulais bosser , enfin la totale quoi ! J'ai vraiment eu carte blanche pour faire sonner cet album comme je le voulais. Même au niveau de mes sapes, c'est moi qui ait eu le dernier mot.
Ce n'est pas difficile de convaincre certains producteurs de R&B lorsqu'on sort d'une émission comme Popstars ?
Il a fallu prouver que j'étais capable et que ce n'était pas un caprice de star. C'était un peu comme si je me retrouvais devant le jury de Popstars sauf que les gusses en face de moi savaient qui j'étais. J'ai du les convaincre que j'étais à la hauteur. Apparemment, on dirait que ça ne s'est pas mal passé puisque j'ai bossé avec toutes les personnes dont je rêvais. Je suis d'ailleurs d'autant plus heureux d'avoir pu collaborer avec eux, que certains sont du genre surbookés. C'est donc une vraie volonté de leur part ; un choix personnel que de préférer taffer sur moi ,ex-Linkup plutôt que sur d'autres artistes plus crédibles au départ.
Tu as du avoir une sacrée pression, toi le petit blanc qui se lance dans le R&B ?
La musique n'est pas un question de couleur mais de vibe. Le plus dur, ça a été de virer cette étiquette de Popstars qui me collait à la gueule. J'ai réussi à le faire aux yeux de professionnels qui ont taffé sur mon album, j'espère que le public fera de même. Personne ne sait qui je suis vraiment artistiquement, ni ce que j'écoute, ni comment je danse, ni réellement la façon dont je chante. L'image que les gens ont de moi, c'est uniquement celle qu'ils ont vu à la télé, dans un registre qui n'était pas exactement le mien. Je me suis donné à 100 % dans Linkup, mais dans un moule qui n'était pas à ma mesure.
En parlant de moule c'est vrai que ton style vestimentaire a vachement évolué...
Il fallait garder une certaine unité dans le groupe, mais dès que je me retrouvais hors caméra, je me sapais comme tu me vois aujourd'hui , hip-hop style quoi !
Tu dis ça mais si ça se trouve, dans un an, tu seras habillé en punk et tu me diras que le R&B c'était pas trop ton truc...
(rire) Y'a pas de risque que ça arrive ! Le R&B c'est vraiment de là que je viens.
C'est à dire ? Tu viens d'où exactement musicalement ?
Mes racines, c'est le hip-hop mélangé au R&B. C'est pas la guimauve ambiance plage et lovers, j'ai essayé de m'inspirer du dernier album d'Usher avec du gros son qui cogne. Quand tu entends ce genre de zik, tu vois tout de suite New York, Harlem et ses rues sombres. Je marche vachement aux couleurs. Je ne voulais pas tomber dans la simplicité qui constituait à jouer les beaux gosses et à balancer la musique pour emballer. Ca ne veut pas dire que je ne parle pas de nanas dans mes textes, mais ça c'est un autre délire.
Quels sont les artistes qui t'ont le plus inspiré ?
En 1er c'est Michael Jackson, c'est clair. C'est lui qui m'a donné envie de faire ce métier lorsque j'avais 6 ans. C'était d'ailleurs le 1er album que j'écoutais de ma vie. Ensuite, je suis passé par les Back Street Boys vers 10, 11 ans, avant de tomber dans le hip-hop et le R&B de Usher, Justin, etc. J'aime beaucoup ce que fait Singuila, qui est mon pote , Willy Denzey , Corneille.
Quels sont les principaux thèmes que tu abordes dans tes morceaux ?
C'est super varié. Je parle d'histoires de filles. Sur un morceau, j'imagine que je suis mort et que je m'adresse à ceux qui sont restés pour les remercier. Je parle aussi de ce qui se passe en backstage, de la réaction des filles ... Tout ce que j'écris n'est pas forcément inspiré par ma vie.
Il faut être un peu mytho pour composer...
(rire) Un peu, oui. Je n'ai que 19 ans, je n'ai pas suffisamment vécu de choses dans ma vie pour parler de moi.
Est-ce qu'il y a un décalage entre toi et l'image que tes fans (souvent féminines il faut bien le dire), ont de toi ?
Entre moi et l'artiste, il y a une différence. Quand tu fais un show, tu te donnes à fond, tu te donnes en spectacle. C'est toi puissance 1000, surtout dans le style de zik que je fais aujourd'hui. Je me lâche complètement sur scène , alors c'est sur que les fans attendent que je sois tout le temps complètement barré, alors que dans la vie, je peux aussi être quelqu'un de posé et de super calme.
On t'appelle Bounty, c'est vrai ?
Ca arrive, mais plutôt le Bounty inversé, blanc à l'extérieur et noir à l'intérieur (rire). A partir du moment où tu as le feeling pour une musique quelle qu'elle soit, la couleur de peau n'intervient pas. C'est juste une question de volonté et un peu aussi de talent...
Tu te situes où sur la nouvelle scène R&B française ?
Je reproche surtout le manque d'innovation et de prise de risques des artistes français.
Tu te mets la pression mon gars, parce que tu as intérêt à assurer derrière...
(rire) Je parle au niveau visuel surtout. Je sais qu'on va me proposer d'aller tourner mon clip à New York (interview réalisée fin août NDLR), comme tout le monde en ce moment. Ce qui me fait chier, je te le dis honnêtement, je préfère faire mon clip à Paname, avoir mes 8 danseurs avec moi et faire un truc qui déchire que de partir aux States avec mon chorégraphe et faire un truc moisi avec la statue de la liberté derrière. On fait du R&B français pourquoi toujours tout baser sur le rêve américain ? Je dis pas que c'est pas kiffant de partir à NY sans parler des artistes, mais les maisons de disques cherchent trop à te faire ressembler à un artiste américain qui cartonne, quitte à te déguiser.
Tu ne peux pas nier non plus l'influence de la culture américaine sur le R&B. Regarde comment tu es sapé !
Il y a des codes, mais rien n'empêche d'innover, d'imaginer ton propre style à partir des choses établies. Par exemple, mes danseurs et moi, nous aurons tous un pantalon baggy avec une jambe remontée dans une chaussette de foot. Niveau look, j'adore mélanger le coté hip-hop et le coté punk. J'ai un danseur qui a une crête mais il est à donf hip-hop. Le visuel est super important. La musique seule c'est classe, mais si tu ajoutes quelques délires de fringues, là ça tue grave !
On a l'impression que les maisons de disques ont parfois le mauvais réflexe de chercher à cloner un artiste amerloc à succès. Dans le genre, tu serais un peu le Justin Timberlake à la française...
Je suis conscient du risque, car il existe. C'est une solution de facilité mais il ne faut pas croire que c'est aussi facile que l'on croit. Si tu poses un mec devant un micro et que tu lui files des morceaux faits pour lui ou pour un autre, c'est le gadin assuré. Il faut un minimum de base pour être crédible. La musique vient du cœur et pas d'une réunion de marketing, et ça les gens le sentent dès les 1eres notes. Quant à Justin Timberlake c'est pareil. Le mec, il ne sort pas de nulle part. Il s'est cogné combien de tournée avec les N'Sync avant de se lancer en solo. Il a appris son métier avant d'exploser en solo. La 1ère fois que je suis monté sur scène avec les Linkup, j'étais incapable de chanter tellement je flippais. J'avais la trouille au bide alors que je pensais qu'avec l'expérience que j'avais acquise à Strasbourg, je pouvais assurer, alors qu'en fait, j'étais encore un pur amateur. Aujourd'hui, je chante devant mon miroir comme je chante devant 6000 personnes.
Que dirais-tu aux personnes qui n'aiment pas les Linkup pour les convaincre de jeter une oreille à ton album ?
N'oubliez pas ce que j'ai fait avant parce que ça fait partie de moi, mais concentrez-vous sur ce que vous avez dans les oreilles. Prenez votre temps pour écouter, ça ne coûte rien d'aller dans un magasin de disques et de se coller les écouteurs sur le crâne quelques instants. Je l'ai fait pour des artistes comme Denzey ou Justin alors que j'étais plein d'a priori, et franchement je ne le regrette pas. Oubliez l'image que vous avez de moi et ouvrez grand les oreilles.
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elle me controle
21/11/2005 20:32
Depuis deux ans, le Xbox Live, le service de jeu en ligne unique de Microsoft est devenu le théâtre d'un happening permanent : le « Game with Fame ». Expérience inédite en son genre, le « GWF » offre aux artistes et à leurs fans la possibilité de passer ensemble un moment de pure convivialité, sans barrière ni convention, comme de simples amis partageant une bonne session de jeu vidéo dans leur salon.
Le 28 avril, de 20h00 à 22h00, ce sera au tour de M.Pokora de défier ses fans sur le jeu « Dead or Alive Ultimate ». Tous les joueurs français pourront discuter et jouer avec lui en ligne au plus beau jeu de combat du moment.
“ Je suis un grand fan de la Xbox. Dead or Alive Ultimate est l'un des meilleurs jeux du moment et je suis impatient d'affronter les meilleurs joueurs du Xbox Live... même si je sais que c'est un sacré challenge ! » avoue M.Pokora.
Ex-vainqueur de l'émission Popstar, M.Pokora s'est fait connaître au sein du groupe Linkup. Malgré une réussite commerciale indéniable (plus de 700 000 disques vendus), il n'est pas totalement épanoui artistiquement et fait rapidement le choix de se lancer dans une carrière solo. Enregistré dans les studios d'Artop et d'EMC Records, son premier album intitulé « Showbiz » est une véritable bombe R'n'B dans le paysage musical français, mêlant ballades langoureuses et acoustiques et productions hip hop directement influencées par la scène US (Just Blaze, Timbaland). Son premier single, Showbiz « the battle » est produit par Kore & Skalp (Booba, Leslie...).
L'actualité de M.POKORA, c'est le 18 avril prochain avec la sortie de deux singles :
« Elle me contrôle », feat. Sweety accompagné du clip de « Elle me contrôle » « Elle me contrôle » feat. Sweety accompagné du clip de « ShowBiz » et d'une version live du single enregistrée à Bercy.
commen vou trouver le gif de elle me controle
Commentaire de ta cousine (26/11/2005 19:26) :
j ai regarder ce clip il es trop cool.
lorie_106@hotmail.fr |
Commentaire de rochdi (27/12/2005 01:07) :
elle me controlle est la 1 ere chanson ke j'ai entendu de Matt . elle
est magnifique
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Commentaire de avril (02/03/2006 18:00) :
il me controle loool
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tatouage
21/11/2005 20:28
làchez vos commentaires,please.
Commentaire de rochdi (27/12/2005 01:08) :
tatouage : tatouage : je pense k'il a tracé des mots en arab !!!!
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Commentaire de nadine (02/03/2006 18:01) :
j aime beaucoup son tatouage il me plait enormement
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Commentaire de salma (21/07/2007 19:44) :
salut matt j'ai fait le meme tatoage jtd et il est ecrit en arabe
salma_michou@hotmail.com |
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ado
21/11/2005 20:25
Commentaire de nina (02/03/2006 18:02) :
toujours canon
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Commentaire de houda (02/03/2006 18:02) :
ohhh combien il es mignon j adoreeeeee
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Commentaire de gogo (28/01/2007 11:52) :
il est toujour auten craquent c'est le dieu des dieu
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ado
21/11/2005 20:24
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