STAR LIVE - M.Pokora : Prêt à conquérir le monde !

IN-CON-TOUR-NABLE ! Après avoir posé ses bases en solo l’an dernier, M.Pokora est de retour et il explose tout sur son passage ! En deux mois, il a raflé deux NRJ Music Awards à Cannes son album Player s’est classé directement numéro un à sa sortie et ses dates de tournée affichent déjà complet…Et cela à seulement 20 ans ! Rien que pour toi, notre beau Matt revient sur sa folle journée cannoise, sur son succès et sur ses nombreux projets…

Revenons sur ta soirée des Nrj Music Awards… Quel effet cela fait d’être sur scène en direct devant tout ce monde ?
La scène ne m’impressionne pas, qu’il y ait 100 000 ou 500 personnes devant moi. A partir du moment où je monte sur scène, je me donne à 200% et j’essaie de faire une performance super «propre». C’est un peu comme un match entre la scène et moi.

As-tu un rituel avant de monter sur scène ?
Oui. Avec mon équipe, on a l’habitude de se mettre en cercle, en se tenant par le main et on fait notre cri de guerre : «Huuuum, ça vient des profondeur !» Puis je dis un petit mot à chacun, on se fait une accolade et c’est parti !

Avais-tu le trac ?
Oui, pour les nominations, surtout quand j’attendais les réponses ! je peux même te dire que ça a été le plus gros trac de ma carrière !

Pas trop déçu de ne pas avoir eu le prix de la révélation ?
C’est celui que je voulais, c’est vrai. Heureusement, il y a eu le prix de la chanson francophone pour Elle me contrôle. Ca rattrape vraiment beaucoup, car c’était voté en direct par les téléspectateurs. J’aurais peut-être pu gagner la Star Ac en fait ! S’il n’y avait eu que le clip j’aurais été déçu, je pense… Surtout que ce n’est pas mon clip préféré !

Complimenté par les Américains


Es-tu fier de ta performance ?
Carrément ! J’ai montré qu’en France aussi, on pouvait préparer un show pour une cérémonie, avec une mise en scène et des décors. J’ai regardé la performance cinq fois de suite et c’était la première fois que j’étais vraiment content de ma prestation.

Quels artistes t’ont le plus impressionné lors de cette soirée ?
Les Black Eyed Peas ! Ils n’ont pas de chorés, mais on voit qu’ils kiffent ce qu’ils font. Je n’ai malheureusement pas pu voir toute la performance de Ricky Martin parce que j’ai dû partir me préparer en backstage. Mais il a fait un beau show !

Et quels artistes t’ont un peu déçu ?
Robbie Williams. Il paraît qu’il a eu des problèmes avec l’écran : c’est pour ça qu’il est resté en bas à gauche, parce qu’il ne voulait pas chanter devant l’écran…50 Cent, je trouve que cela n’a pas assez bougé, même si le décor était sublime.

Certaines stars sont-elles venues te féliciter ?
Oui, Marc Lavoine et Akon sont venus me féliciter, Calogero a parait-il dit du bien de moi. Et puis, l’un des Black Eyed Peas, Taboo, nous a dit qu’on était les meilleurs Français et qu’on avait beaucoup de style.

Tu dois être flatté…
Oui, surtout parce que ça vient d’Américains qui ont l’habitude de voir de belles performances scéniques. On peut me tirer dans les pattes en France, à partir du moment où les Américains viennent me dire que c’est bien, je suis super content !

Bête Sauvage


As-tu fait la fête après la cérémonie ?
Je ne suis pas trop soirée VIP, alors je ne suis resté que 20 minutes à l’aftershow…Et puis ce soir-là, j’avais l’impression d’être une bête sauvage dans un zoo ! Tout le monde m’entourait, me prenait en photo avec les portables. En plus, je déteste être pris en photo en soirée, surtout à deux heures du mat’.

Comment as-tu réagi à cette pression ?
Je me suis senti mal, j’avais du mal à respirer… À la sortie du palais des festivals, j’ai dû retourner dans ma chambre d’hôtel pendant une heure pour décompresser avant d’aller manger avec tout le monde. J’avais déjà accumulé beaucoup de pression dans ma loge, assis sur ma petite chaise, avec l’estomac noué. Là, en plus, les gens viennent en rajouter un couche !

Il devait y avoir plein de fans qui t’attendaient à ta sortie de la cérémonie…
Oui, c’était super fort. Et puis quand je suis rentré à Paris, il y avait quarante fans qui m’attendaient à l’aéroport avec une banderole "Félicitations, tu es notre révélation !". Je me sentais un peu comme un sportif qui revient avec une médaille.

Bientôt l’international !


As-tu reçu des propositions après ces deux victoires ?
Oui, le grand patron d’Universal était venu voir ma performance ce soir-là. Il a beaucoup apprécié et m’a demandé d’enregistrer trois morceaux connus en anglais. Ils ont un projet pour moi : devenir le «performer» d’Universal à l’international ! Si les test sont concluants et si mon accent est bon, ça pourrait se faire, mais avec mes propres morceaux…

Concrètement, qu’est-ce que ces deux trophées changent pour toi ?
Le regard du grand public, je pense. On va peut-être me voir plus comme un artiste qui est en train de confirmer quelque chose. Mais pour moi, c’est tout simplement une fierté. Il y a quatre ans, je regardais la cérémonie chez moi, il y a trois ans, j’étais dans le public avec les Linkup, l’an dernier, je remettais un prix et cette année, je fais mon show…Petit à petit, l’oiseau fait son nid !

Où les as-tu rangés ?
Ils sont sur ma cheminée, à coté de mes deux Disques d’or. Je fais ma salle des trophées peu à peu !

Show de folie


Parlons un peu de ton album qui cartonne en ce moment. De quels titres es-tu le plus fier ?
J’aime beaucoup De retour, Mal de guerre, Ce soir je lui dit tout, Oh la la la (sexy miss). Je suis content de la façon dont j’ai posé mes mélodies, les flows que j’ai utilisés qui sont très différents sur chaque morceau, les thèmes sont variés.

Et regarde Maman ?
Je ne le considère pas comme un titre de l’album, c’est une chanson très perso. D’ailleurs, il est hors de question d’en faire un single !

Que peux-tu nous dire sur ta grande tournée ?
Je suis en train de travailler sur le conducteur du show, sur ce que veux et à quel moment. On rentrera en répétition au mois d’avril, pendant un mois, non-stop. Il y aura huit danseurs, quatre musiciens, des plates-formes, des ascenseurs, des artifices, des jeux de lumières, de la fumée… Ce sera plus dingue qu’aux NRJ Music Awards !

Il y aura-t-il des invités ?
Tyron viendra avec moi sur toute la tournée, il fera sûrement la première partie, E-Rise aussi.

Pas pudique


Parle-nous de ton calendrier sexy, inclus dans la version collector de Player !
On se demandait quel «bonus» on pourrait intégrer à ce nouvel album. La maison de disques m’a alors proposé de faire ce calendrier. J’ai kiffé l’esprit des photos, plus mûres que d’habitude, avec des tenues plus sobres. Souvent, on me voit avec des bijoux partout, beaucoup de couleurs. Là, je porte des T-shirt basique, des jeans ou parfois…rien !

Tu as posé sans pudeur ?
Oui, je n’ai pas de problèmes avec ça. J’étais entouré de gens avec qui j’ai l’habitude de travailler. Et puis je n’étais pas complètement nu non plus ! C’est un peu comme quand je vais à la plage, je suis en short. Là, c’était pareil !

Chanteur à demoiselles


Ton succès est une belle occasion de faire taire les mauvaises langues…
Les critiques sont inévitables et elles ne m’empêchent pas d’avancer. Mais indirectement, c’est un petit pic !

Comment expliques-tu ces critiques ?
Je pense que certains mecs ont du mal avec moi parce que j’ai un public féminin…Certains mecs sont tout simplement anti-chanteurs à demoiselles. Je ne cherche pas la crédibilité dans le milieu ghetto, c’est ce que certain n’ont pas compris et ça m’agace. Moi j’aimerais juste qu’on respecte le travail qui est fait.

T’es-tu déjà fait insulter ?
Non, il n’y a que des mecs en groupe qui font les malins devant les filles. Jamais personne n’est venu me voir dans le rue pour m’insulter.

Harcelé ?


Et t’es-tu déjà fait harceler par une nana, comme le sous-entend ta chanson STP ?
Disons que ce sont des choses qui arrivent à tout le monde, au lycée par exemple. C’est juste énervant quand quelqu’un tourne autour du pot sans jamais aller droit au but…

Tu aimes les filles entreprenantes ?
Il y a une différence entre une fille qui te fait marcher avec des «oui mais non, mais ne crois pas que…»et une fille timide, super attendrissante qui n’arrive pas à se lancer…

Qui est la Cynthia de ta chanson ?
C’est un délire. C’est un nom qu’on a trouvé avec E-Rise, on s’est dit que ça sonnait bien. Je voulais faire un morceau avec un nom de fille, comme Aïcha. Et je savais que ça allait faire parler !

Parents fiers


Comment réagissent tes parents face à ton succès ?
Le soir des NRJ Music Awards, ils m’ont dit qu’ils étaient fiers, ce qui est rare venant d’eux. Même si tout marche bien pour moi, c’est la première fois que j’entendais mon père me dire qu’il était fier de moi.

Touché, le Matt ?
Oui, beaucoup ! Dans ma famille, on a du mal à laisser sortir les choses. On a de la gêne, des blocages, des blessures profondes. Ce soir-là, j’ai dit «je t’aime» à mon père pour la première fois aussi.

Pourquoi tes parents ne sont-ils pas venus à Cannes ?
Je ne voulais pas. Pour moi, mes parents n’ont rien à faire là. C’est trop «showbiz» et je pense que ça leur ferait peur de me voir là-dedans. Par contre, mon frère était là. Ca m’a fait du bien de l’avoir avec moi.

Tes rapports avec tes proches ont-ils changé depuis que tu es célèbre ?
Disons que c’est toujours le marathon quand je rentre sur Strasbourg, entre les copains, la famille… Avec ma mère, on trouve le moyen de s’embrouiller même en deux jours, mais c’est dans notre nature ! Il faut dire qu’elle est speed et qu’elle s’emballe super rapidement !

Au Zénith avec Ricky !
«A Cannes, j’ai passé vingt minutes à papoter avec Ricky Martin dans sa loge. On a parlé de notre duo, It’s Alright , qui sort le 20 mars. Il m’a invité à venir chanter avec lui sur scène le 4 mai au Zénith de Paris. Il m’a aussi dit qu’on pourrait lancer notre single sur le marché de l’Amérique Latine…»

De retour sur scène en automne !
En quelques semaines, le concert de Matt à l’Olympia le 21 mai affichait déjà complet. Une date au Zénith a donc été rajoutée le 28 mai. La suite de cette super tournée aura lieu principalement dans le sud cet automne.